Régis Le Breton #3 : suprématie et déception !
Auteur de la pole en 1 :25.812, Régis prend le commandement de la 1ere finale et boucle les 14 tours en gérant une avance qu’aucun pilote ne peut contester.
Coup de théâtre à l’entame de la 2e finale, en sortie de paddock, Régis se fait piéger par le rayon de braquage de sa 848. La chute casse un demi-guidon, impossible de réparer et de se présenter avant la fermeture de la prégrille. Régis reste leader du classement avec 75 points, la finale à Carole sera décisive.
Thierry Blasco #65 : I love podium !
Qualifié en 1e ligne avec le 2e temps en 1 :27.445, Thierry fait un départ moyen, un bon rythme lui permet de rester au contact des prétendants au podium.
La bagarre est intense dans ce groupe. Au 5e tour Thierry passe en mode attaque. Devant Arthur Sinigaglia #89, Antoine Gault #66 et Laurent Rameau #18 n’amusent pas le terrain, sans compter sur un retour aux affaires de Mickaël Deffeuiller #41. Thierry, après être resté en observation, attaque Laurent puis Mickaël, avec l’abandon d’Arthur il reste à passer Antoine sans succès malgré de nombreuses tentatives. Il monte sur la 3e marche du podium Scratch et TwinFurious.
En course 2, Thierry pointe 2e dès le 1e tour après avoir déboité Antoine, il reste dans la roue d’Arthur jusqu’au 11e tour et porte une attaque imparable. Titi passe le damier en vainqueur, avec un meilleur tour en course en 1 :25.965, glorifiant sa victoire. Il prend la 2e place du général avec 60 points.
Antoine et son cousin Arthur, des Sportwineurs de la première heure, reviennent en coupe Sportwin 10 ans après. Ils nous présentent deux prototypes atypiques conçus par Nico n’Généring. Le cadre est tubulaire, la motorisation est un Aprilia RSV 1000, les habillages sont d’une finesse digne d’une moto 2 et sur la piste elles sont d’une efficacité redoutable. Antoine s’offre un Hole shot en course 1, très vite repris par Régis, il boucle le 1e tour en 2e position.
. Dans ce groupe de furieux Furious, qui roule en 1 :26, il reste à la 4e place jusqu’au 9e tour où il reprend la 2e position résistant à Thierry. Une sonde à 2 balles provoque une fuite d’huile et prive Arthur d’une fin de course disputée.
En finale 2, ils sont nombreux à espérer la gagne en l’absence de Régis. C’est bon pour le spectacle. Antoine est pointé 5e au tour 1, la lutte est rude. « Go » Tonio, sa première proie se nomme Mickaël au tour 4, puis Laurent au tour 7 et son cousin Arthur au 11e tour, victime de douleurs aux bras. Antoine termine cette course en 2e position sans pouvoir inquiété Thierry et Arthur au pied du podium.
Nico, génie de la mécanique est venu soutenir Arthur et Antoine aux guidon de ses créations !
Laurent Rameau #18 : un TwinMax perturbe les Furious !
Qualifié en 2e ligne avec le 5e temps, Laurent joue avec les nerfs des TwinFurious. En course 1, au 5e tour, c’est lui qui prend la tête du groupe de chasse. Il rend sa 2e place au 9e tour par manque de puissance moteur face aux 1000 multisoupapes. Dans le dernier tour, une ultime passe d’arme avec Mickaël lui assure la 4e place scratch et la victoire du classement TwinMax.
Gagner le TwinMax n’est pas le but final de Laurent, son kiff c’est le podium scratch et prouver que ses choix mécaniques sont efficaces, un cadre Tamburini motorisé par un 1100 evo Ducati. La course 2 lui donne raison, en bagarre avec Thierry, Antoine, Arthur et Mickaël, il monte sur la 3e marche du podium Scratch et regagne le TwinMax.
Mickaël Deffeuiller #41
Qualifié en 3e ligne, Mickaël accroche le bon peloton dans les deux finales et l’anime avec son Aprilia Tuono reconnaissable à son grand guidon.
Il n’hésite pas à chatouiller ses aînés, mais quelques précipitations le pénalisent pour réitérer son résultat d’Alès. Deux fois 5ème , Micka prend la 3e place du classement général.
6e et 7e en qualif, c’est Sébastien qui prend les devants en course 1, en la faveur d’un bon départ. Tous deux jouent le podium TwinMax. Sébastien déroule jusqu’au damier et rejoint Laurent sur le podium. Cyril doit se contenter d’une 3e place TwinMax et 7e scratch. Scénario différent en 2e finale, la bataille a lieu au 4e tour Cyril prend l’avantage et impose son rythme. Respectivement 6e et 7e scratch, Cyril fait 2e TwinMax et Séb 3e .
Childéric Landry #126 : un Kawa boy leader du TwinFast
Childéric fait un copier-coller d’Alès avec deux victoires sans être inquiété par des TwinFast. Le style est pur, les trajectoires parfaites et la Kawa ER6 fiable, le tout avec une impression de facilité déconcertante.
Dans les 2 finales, il dépasse dès le 1e tour Laurent Morelle #83 et franchit la ligne d’arrivée avec près de 10 secondes d’avance sur les TwinFast se classant 2 fois 8e scratch devant un wagon de TwinFurious. Il reste leader de son classement.
En course 1 Laurent s’impose et monte sur la 2e marche du podium TwinFast. Axel tente des attaques, ça passe au 4e tour, mais Laurent riposte instantanément et contient son poursuivant jusqu’au damier.
En 2e finale, la guerre est ouverte. Roue dans roue, ils se bastonnent avec des changements de positions répétés. Malheureusement pour Laurent, la boite de son proto SV 700, prend mal aux dents et ne verrouille plus les rapports, laissant Axel sans concurrence prendre la 2e place TwinFast. Laurent sauve de justesse la 3e place, un tour de plus et Ludivine Jean #50 lui chipai le podium !
L’armada Sportwin
Les bagarres sont à tous les niveaux, combattants sur la piste et potes au paddock, c’est l’adn de la coupe. Pascal Alexandre #63 alias Squale place son Aprilia Tuono R deux fois 9e, régulier en 1 :28. Thierry Cheynoux #68 et sa magnifique Voxan Café Racer résiste aux assauts de l’RSV de Gaëtan Vlaemynck #55, offrant un finish de course 2 à suspense. Même scénario en 1e finale pour Gaëtan aux prises avec Hugues Litre #88 aussi sur RSV 1000. Quelques passes d’armes animent les TwinMax avec les superbes Pierobon 1100 de François Landais #7 et Philippe Dolat #20, l’Hypermot de Bruno Hatem #23, arbitrées par Sébastien Boisbourdin #36 et sa Kawa ER6 en mode « bouillote ».
Ludivine Jean #50 : la spectaculaire remontada de Lulu !
Bien que qualifiée avec le 14e temps, Lulu pointe 24e au tour 1 de la 1e finale. Les départs, c’est son point faible. Avec une pointe d’agressivité, Lulu part au combat et double, principalement sur des freinages appuyés, 9 pilotes et marque le point de la 15e place scratch et place son proto Ducati 748/796 4e TwinFast.
En couse 2, Lulu progresse avec un départ moins pénalisant, 20e au 1e tour. Son pilotage est tout en finesse, ses freinages puissants, tous les ingrédients pour montrer son dosseret de selle à des TwinMax et Furious. Lulu rentre encore dans les points scratch avec une 14e place, le tout avec un sourire radieux.
REDMAN David : le boss de MotoPiste.net
La meilleure façon de faire un reportage sur la Coupe Sportwin, c’est de prendre un guidon et de vivre la course de l’intérieur.
Laissant son clavier et son stylo de côté, David #12 enfourche une Suzuki 650 SV prêtée par Dominique Lunardi #79.
Paolo Pagani : concepteur des SP1
Il faut être passionné pour participer à une course à Pau-Arnos depuis Modène en Italie et rejoindre son ami Diego Calzavara #5. Paolo est le concepteur des motos Pagani.
Celles utilisées en coupe Sportwin est la SP1, possédant un cadre en treillis tubulaire en acier chromo-molybdlène soudé à la méthode TIG. L’ensemble représente une machine en ordre de marche (sans carburant) de 138 kg motorisé par un Suzuki 650 SV avec possibilité de le kité en 700 cm3.D’autres détails techniques sur Cybermotard.com
Comments